Leer nos enriquece la vida. Con el libro volamos a otras épocas y a otros paisajes; aprendemos el mundo, vivimos la pasión o la melancolía. La palabra fomenta nuestra imaginación: leyendo inventamos lo que no vemos, nos hacemos creadores.
José Luis Sampedro

martes, 7 de junio de 2011

Moi


Je déteste être différente,  je ne supporte pas le rejet des gens et leurs yeux qui se fixent sur mon corps. Si je pouvais demander un souhait, ce serait pouvoir être transparente. Nonobstant, quelquefois il y a des personnes qui me trouvent belle et gracieuse, mais ensuite il en arrive une autre qui fait que la première ne m’aime plus.
Un jour une petite fille avec les cheveux longs et raides qui est venue pour nous regarder, a fixé ses yeux sur moi, mais cette fois a été différent parce qu’elle m’a contemplée et m’a souri, après elle m’a prise avec subtilité et  finesse et m’a caressée doucement et quand tout semblait aller bien, sa mère lui a dit que mes amis étaient  plus jolis et elle a disparu pour aller les voir.
Tout le temps est comme ça, c’est une méchante rutine qui m’a conduit à mon désespoir et à avoir le désir de ma destruction. Je dois dire qu’il y a des collègues qui sont plus tristes parce qu'ils sont incarcérés et ne peuvent pas sortir.  Au moins je vois le lever du soleil.
Tous les jours je pleure et je pleure en silence, la tristesse a pris possession de mon âme, mon apparence physique a marqué mon destin et je suis isolée avec ma solitude. Il n’y a rien à faire, ma couleur ne peut pas changer, le noir  est difficile à effacer. Toujours je prie et je prie pour que ma peau devienne plus claire, mais je trouve qu’il n’y a pas de résultat.
Pourquoi certains ont beaucoup et d'autres ont seulement peu? Je ne sais pas.
Je ne veux pas être égoïste ou trompeuse, si j'étais une des favorisées, ma façon de penser serait très différente.
Je voudrais faire comme elles; profiter de la supériorité et vivre heureusement sans le rejet de personne. Mais ici, nous savons que ce n’est pas possible, que les gens discriminent les autres personnes pour leur aspect et ne s’arrêtent pas à regarder l’intérieur.  Elles ne savent pas les difficultés que je passe; les nuits sans dormir sont horribles, les heures où je pleure sont affligeantes et pénibles et le désir d’avoir une amie est immense.
Bien que nombreuses années se soient consommées, je reste encore toute seule. J’ai seulement une sœur, elle est ma jumelle, mais elle est emprisonnée et toujours je pense à son état, parce qu’elle est noire aussi et je sais qu’elle souffre, comme moi ou plus.
Je sais que le jour viendra, il y aura sûrement des gens qui prendrons pitié de nous et elles vont nous accueillir.
Les mois passent, mais je reste ici…
J’espère votre arrivée, mais elle ne se décide pas…
Bon, je comprends, c’est absolument normal, je ne veux pas tricher. Dites-moi  si il ya quelqu'un qui aimerait avoir de noires et laides chaussures ? Moi, non.



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